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| Pages : | 31 | Détails sur le fichier : | (PDF) 454 Ko |
| Date : | 9 oct. 2007 | Prix A/B : | Gratuit |
| ISBN : | NA | Action : | Télécharger |
Il est important que les Canadiens aient accès à des pharmacothérapies sécuritaires, bien adaptées et efficaces ou, en d'autres mots, à des médicaments qui conviennent à leur état, en temps opportun. Il est vrai également que les médicaments peuvent entraîner des effets indésirables, même lorsqu'ils sont correctement utilisés. En plus d'augmenter les risques de morbidité et de mortalité, ces effets indésirables viennent alourdir le fardeau économique en raison du recours à d'autres médicaments, à des hospitalisations et à des visites à répétition chez le médecin.
Les études révèlent que les adultes de 65 ans et plus (appelés « personnes âgées » dans le présent document) sont plus susceptibles de souffrir d'effets indésirables causés par des pharmacothérapies complexes ou en raison des changements causés par l'âge qui influent sur l'absorption des médicaments par le corps humain. Une analyse documentaire effectuée en 2002 a montré que 28 % de toutes les visites aux services d'urgence sont d'origine médicamenteuse et que, de cette proportion, 24 % ont entraîné une hospitalisation. L'étude a révélé par ailleurs que 70 % des visites d'origine médicamenteuse aux services d'urgence pourraient être évitées, et que les femmes et les personnes âgées semblent plus à risque.
Bien que les renseignements sur les ordonnances ne soient pas facilement accessibles, les données sur les demandes de remboursement de médicaments fournissent de bons indicateurs des tendances dans la prescription de médicaments aux personnes âgées. En s'appuyant sur certaines des méthodes mises au point par le Conseil de la qualité de la santé, en Saskatchewan, pour l'élaboration du rapport produit en 2005 intitulé Improving the Quality of Drug Management of Saskatchewan Seniors Living in the Community, la présente analyse examine les tendances dans les demandes de remboursement de médicaments chez les personnes âgées en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et au Nouveau Brunswick de 2000 à 2006. Elle porte plus particulièrement sur les médicaments qu'il est, selon le docteur Mark H. Beers, « potentiellement contre-indiqué » de prescrire à des personnes âgées, car ils présentent un risque élevé d'effets indésirables. Ces médicaments figurent sur la « liste Beers », un outil reconnu internationalement. L'analyse vise les personnes âgées qui ont présenté au moins une demande de remboursement pour un médicament inscrit sur la liste Beers (les « utilisateurs Beers ») ainsi que celles qui ont présenté des demandes sur une base régulière pour un médicament inscrit sur la liste (les « utilisateurs Beers chroniques »).
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| Pages : | 27 | Détails sur le fichier : | (PDF) 357 Ko |
| Date : | 9 oct. 2007 | Prix A/B : | Gratuit |
| ISBN : | NA | Action : | Télécharger |
Il est important que les Canadiens aient accès à des pharmacothérapies sécuritaires, bien adaptées et efficaces ou, en d'autres mots, à des médicaments qui conviennent à leur état, en temps opportun. Il est vrai également que les médicaments peuvent entraîner des effets indésirables, même lorsqu'ils sont correctement utilisés. En plus d'augmenter les risques de morbidité et de mortalité, ces effets indésirables viennent alourdir le fardeau économique en raison du recours à d'autres médicaments, à des hospitalisations et à des visites à répétition chez le médecin.
Les études révèlent que les adultes de 65 ans et plus (appelés « personnes âgées » dans le présent document) sont plus susceptibles de souffrir d'effets indésirables causés par des pharmacothérapies complexes ou en raison des changements causés par l'âge qui influent sur l'absorption des médicaments par le corps humain. Une analyse documentaire effectuée en 2002 a montré que 28 % de toutes les visites aux services d'urgence sont d'origine médicamenteuse et que, de cette proportion, 24 % ont entraîné une hospitalisation. L'étude a révélé par ailleurs que 70 % des visites d'origine médicamenteuse aux services d'urgence pourraient être évitées, et que les femmes et les personnes âgées semblent plus à risque.
Bien que les renseignements sur les ordonnances ne soient pas facilement accessibles, les données sur les demandes de remboursement de médicaments fournissent de bons indicateurs des tendances dans la prescription de médicaments aux personnes âgées. En s'appuyant sur certaines des méthodes mises au point par le Conseil de la qualité de la santé, en Saskatchewan, pour l'élaboration du rapport produit en 2005 intitulé Improving the Quality of Drug Management of Saskatchewan Seniors Living in the Community, la présente analyse examine les tendances dans les demandes de remboursement de médicaments chez les personnes âgées en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et au Nouveau Brunswick de 2000 à 2006. Elle porte plus particulièrement sur les médicaments qu'il est, selon le docteur Mark H. Beers, « potentiellement contre-indiqué » de prescrire à des personnes âgées, car ils présentent un risque élevé d'effets indésirables. Ces médicaments figurent sur la « liste Beers », un outil reconnu internationalement. L'analyse vise les personnes âgées qui ont présenté au moins une demande de remboursement pour un médicament inscrit sur la liste Beers (les « utilisateurs Beers ») ainsi que celles qui ont présenté des demandes sur une base régulière pour un médicament inscrit sur la liste (les « utilisateurs Beers chroniques »).
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